Annie de Mytho : Dossier
Annie de Mytho... un nom qui revient souvent dans le "Dossier" Renée Dunan.
Grâce aux dossiers publiés dans Le Rocambole, aux recherches de Jean-Paul Gomel, Paul J. Hauswald, Claude Herbulot et Patrick Ramseyer, son identité est désormais connue.
Dans Le Rocambole n°38 (2007) :
"Qui est Annie de Mytho ? Des recherches nous ont permis de découvrir qu'Annie de Mytho était selon toute apparence une personne réelle. Elle aurait résidé au 40 rue Verdi à Nice."
Dans Le Rocambole n°46 (2009) :
"Patrick Ramseyer nous écrit : Anne-Marie Dubosq, née le 24 mai 1904 à Paris, et décédée à Nice le 14 avril 1999."
Il y a, par contre, une erreur sur son année de naissance (relevée par la B.N.F.) : elle est en réalité née le 24 mai 1899, comme l'indique son acte de naissance.
Cet acte nous donne les informations suivantes :
Anne Marie Mathilde Victoria Dubosq est née le 24 mai 1899 à midi.
Son père était Albert Amédée Ange Dubosq, 35 ans à l'époque, artiste peintre.
Sa mère était Henriette Gabrielle Reine Marie Charner, 24 ans, sans profession.
Les époux habitaient au 71 boulevard Courcelles à Paris (VIIIe arr.).
Ainsi que :
Dans Le Rocambole n°50
"Cela nous permet d'expliquer le pseudonyme Annie de Mytho : la mère d'Anne-Marie Dubosq était Henriette Charner, descendante de l'amiral Léonard Victor-Joseph Charner (1797-1869). Anne-Marie Dubosq avait donc comme ascendant, par sa mère, l'homme qui avait conquis, en Cochinchine, Khoa et... Mytho !"
A cet instant précis, les auteurs du dossier auraient pu faire le lien avec un pseudonyme attribué systématiquement à Renée Dunan : A. de Sainte Henriette, qui a écrit "Vie d'un grand marin : L'amiral Charner 1797-1869" aux éditions Ophrys.
Depuis la publication des recherches de Claudine Brécourt-Villars et Jean-Pierre Weber, le pseudonyme
En l'absence de preuve ou document venant étayer cette affirmation,
Il existe trop de points communs pour que ce soit le fruit du hasard !
En clair, à mes yeux du moins, .
Mise à jour du 10 avril 2018 :
Un message de Jean-Pierre Weber nous précise, à propos de "Vie d'un grand marin : L'amiral Charner 1797-1869", que : "A de Mytho m'a dit que c'est un manuscrit de Georges Dunan."
Mise à jour du 28 juin 2020 :
Jean-Pierre Weber ajoute deux informations importantes : « Il [Georges Dunan] est mort dans les bras de Annie de Mytho. Il est enterré en fosse commune. C'était encore le guerre. »